Effets d'une mauvaise qualité de l'air

À domicile ou sur le lieu de travail, respirer un air de mauvaise qualité nuit à la santé. Si vous souhaitez réduire les risques pour la santé, une mesure de la qualité de l’air vous aidera à y parvenir.

Qu’est-ce qu’une mauvaise qualité de l’air ?

Quand la qualité de l’air est mauvaise, cela veut dire que des polluants sont présents dans l’air que vous respirez. Il peut s’agir de pollution visible, comme la fumée et la poussière, ou bien de pollution invisible, comme le monoxyde de carbone, les composés organiques volatils (COV) et les particules fines.

Afin d’évaluer et de surveiller la qualité de l’air, les pouvoirs publics utilisent l’indice de qualité de l’air (IQA). Celui-ci fournit une indication de la qualité de l’air en mesurant différents polluants et en les comparant à des normes établies.

Une personne vérifie la qualité de l'air via l'application smart life.

La qualité de l’air en Belgique

Bien que la qualité de l’air en Belgique évolue généralement dans la bonne direction, une part importante de la population reste confrontée à des niveaux de qualité de l’air qui dépassent les directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

À l’échelle régionale, de nettes différences apparaissent : l’exposition aux particules fines est la plus élevée en Flandre ; la Région de Bruxelles-Capitale est le plus concernée par le dioxyde d’azote, et en Wallonie c’est l’ozone qui pose le plus grand problème.

 

Par rapport à d’autres pays de l’UE, la Belgique affiche des résultats relativement médiocres en termes de qualité de l’air, pour la plupart des polluants étudiés.

 

Néanmoins, les conséquences d’une mauvaise qualité de l’air sont considérables : l’exposition à des polluants tels que les particules fines, le dioxyde d’azote et l’ozone contribue fortement aux problèmes de santé et à la mortalité prématurée.

L'hygiéniste du travail d'Arizo examine les résultats avec le client.

Conséquences à court et à long terme

La qualité de l’air intérieur est souvent moins bonne que celle de l’air extérieur. Les espaces intérieurs présentent souvent une ventilation insuffisante, ce qui entraîne l’accumulation de substances nocives telles que le CO, le formaldéhyde ou d’autres solvants et les particules fines et les amènent à des concentrations malsaines.

 

Lorsque vous inhalez de l’air pollué, celui-ci pénètre dans vos poumons par le nez ou la bouche. Il passe ensuite par les alvéoles, où les gaz et les particules très fines se dissolvent dans le sang et se disséminent dans tout le corps. Le foie et les reins traitent ces substances chimiques et finissent par les éliminer de l’organisme.

 

Ces polluants peuvent avoir différents effets sur la santé, avec parfois un effet aigu. Par exemple l’ammoniac et le monoxyde de carbone, qui gênent la respiration presque immédiatement.

 

Cela étant, la plupart de ces substances n’ont pas d’effet immédiat et ne provoquent des affections graves qu’à long terme, telles que des problèmes respiratoires, de l’asthme, des allergies, des affections auto-immunes, la maladie de Parkinson, la surdité, des troubles de la vision, une paralysie, des lésions cérébrales, la démence, le cancer, la leucémie et la défaillance d’organes.

 

Et comme les symptômes ne se manifestent que progressivement et se confondent souvent avec des signes de vieillesse, on fait rarement le lien avec l’inhalation de fumées chimiques.

Amélioration de la qualité de l’air

Heureusement, nul besoin de désespérer : il est possible de mesurer soi-même la qualité de l’air et de prendre des mesures pour assainir l’air intérieur. Vous limiterez ainsi les conséquences d’une mauvaise qualité de l’air sur la santé.

 

Arizo se spécialise dans l’étude de la qualité de l’air au bureau, sur le lieu de travail et à domicile.

 

Commencez les mesures pour vous protéger